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Mariage Kanak sur Nouméa 

Voilà maintenant plus d’un an que nous sommes arrivés sur le territoire Kanak. Pour célébrer cela, les parents de djimmy (un copain d’école à Paul) nous ont proposé de participer au mariage d’un des membres de leur tribu.

Le mariage en tribu se déroule sur une semaine sur les iles loyauté, étant sur Nouméa et pour des raisons urbaines, ce mariage n’a duré que 3 jours.

  • Le premier jour est consacré à la famille du marié et aux préparatifs.
  • Le deuxième jour est l’arrivée de la famille de la mariée, tout est fait pour bien les accueillir.
  • Le troisième jour est un équivalent au mariage occidental avec le mariage religieux et civil.

Nous sommes arrivée au deuxième jour. Afin de remercie la tribu de leur invitation à ce mariage, nous avons commencé par faire la coutume avec le responsable des lieux, Philippe. Ensuite c’est le papa de Djimmy, François (Ouemo pour les gens de sa tribu), qui nous a fait la coutume. Par la suite, Ouemo nous a présentés à toute la famille, les frères et soeurs ainsi que les tontons et tantines. Dans les tribus Kanakes, il n’y a pas de cousins ou de cousines ce sont tous des frères et des soeurs.

Le premier repas du midi, c’est fait très tôt. Cela afin d’être sur de pouvoir accueillir la famille de la mariée et qu’elle puisse manger dès leur arrivée. A leur arrivée ils sont eux aussi accueillis par des gestes coutumié et des danses tribales mais aussi mordernes. Une fois la faimille de la mariée accueilli et servie les deux familles peuvent se mélanger. La fête peut enfin commencer

Le lendemain, nous avons profité de la célébration religieuse. Sur le caillou se co-toi deux religions les protestant et les catholiques. Après la messe protestante, un cortège de voitures permet d’aller à la mairie de Nouméa pour célébrer le mariage civil. De retour sur les lieux du mariage (dans une énorme salle des fêtes) les mariés ont encore le droit à des danses avant de passer à l’apéritif. En plus des traditionnelles gâteaux apéros, on a eu le droit à une spécialité locale cuisinée les plus jeunes hommes de tribus, de l’igname au cochon.
Certains des convives sont invités à passer à table, comme il n’y a pas assez de places pour tout le monde (près de 200 personnes) il y a un « libre-service » à disposition qui propose les mêmes plats que les personnes à table.

Voilà un bref aperçu de ce que l’on a pu voir sur ces deux jours. On a en prit plein les yeux et le ventre pendant ces deux jours.
La découverte d’un autre type de mariage où tous semblent que pagaille mais en réalité est une organisation sans failles.

Comme d’habitude voici des images pour compléter mon récit :

Mariage Kanak;

Ps : désolé pour le temps mis à la publication de cet article